Barcelone-Mort de pigeons français

 

Colombophilie/La France colombophile : des pigeons français morts dans les paniers de Barcelone

Barcelone est sans nul doute l'un des plus grands rendez-vous du monde colombophile. Ce week-end, des passionnés des quatre coins de la planète auront les yeux rivés sur cette épreuve : ne pas faire œuvre de transparence et d'informations serait une faute professionnelle, une rupture entre les lecteurs fidèles de La France colombophile et ses rédacteurs, indépendants depuis toujours. Nous sommes parmi les premiers à réclamer une colombophilie exemplaire.

Un drame frappe ce Barcelone 2020 et une infime minorité des pigeons français (le contingent tricolore est de 2.580 pigeons). Ce lundi 27 juillet, une dizaine de pigeons français est mort dans les paniers de transport, très certainement intoxiqués par une eau de boisson souillée par un contenant qui n'était pas destiné à abreuver les pigeons et qu'un assistant belge a utilisé, de bonne foi, pour rafraîchir les pigeons en pleine nuit, à l'heure de la concentration du contingent.

Cette intoxication ne concerne « que » quelques paniers, même si naturellement, c'est déjà trop. Il ne fait aucun doute que les organisateurs communiqueront une fois les investigations plus avancées, dès ce jeudi matin : des analyses ont été diligentées, un vétérinaire doit examiner l'ensemble du convoi. Pour ma part, j'étais présent aux premières heures du contremarquage et je n'ai pas directement assisté à cette hécatombe qui a sévi sur l'heure du midi. Je ne rapporterai donc pas des faits dont je n'ai pas été directement témoin. A notre table, nous avons contremarqué les pigeons de Flines-les-Râches, Hazebrouck et Auchy-les-Hesdin et tous allaient merveilleusement bien.

Ce soir, nous ne voulons accabler personne. Des organisateurs et des bénévoles sont dévastés par ce qui est arrivé aujourd'hui. Des colombophiles seront aussi meurtris quand ils apprendront que leur champion, destiné à la plus grande épreuve de grand fond, est mort empoisonné. Soyons donc mesurés dans nos commentaires et évitons les conclusions trop hâtives.

Benoît Cailliez
La France colombophile