Les accouplements

Les accouplements

ils présentent un acte qui conditionne l'avenir de la colonie,

Le panier désigne les pigeons qui s'inscrivent aux palmarès, il n'indique pas s'ils deviendront obligatoirement des reproducteurs affirmés.

L 'expérience apporte ses innombrables statistiques, il est donc indispensable de se pencher sur ce problème de la désignation des reproducteurs.

 

La méthode alaire permet de contrôler la qualité de l'outil de vol,

La section qui s'opère suivant ce critère suffit – elle au bonheur du colombophile sportif ?

Le choix des reproducteurs doit se faire, suivant la qualité de l'aile,de pigeons normalement constitués et compétitifs dans les concours.

Tout dépend du capital génétique accumulé par chaque élément du couple antérieures. ? Dans ce domaine, l'anarchie la plus totale a prévalu depuis toujours chez le colombophile.

Il faut rétablir des bases solides .

  • suivant son génotype, qui est l'ensemble de ses caractères héréditaires

  • suivant son phénotype, qui est l'état sous lequel se présente un être et qui conditionne ses prestations aux concours.

 

Je vous rappelle quelques chiffres. Un accouplement de deux sujets dont quatre caractères diffèrent, donne 256 combinaisons possibles, (Elles sont loin d'être toutes avantageuses)

« Un véritable travail de laboratoire en somme, d'où l’égoïsme doit disparaître » C'est à méditer

La consanguinité est également souvent mise en question dans la culture.

Chacun sait qu'elle permet de fixer les qualités comme les défauts.

 

C'est la raison essentielle qui pousse à choisir le croisement. Il faut alors le faire avec des souches possédant le maximum de caractères bénéfiques identiques sur le plan alaire.

 

La variation peut s'avérer plus étendue, mais les risques de régressions psychique sont atténués.

 

Là aussi, il faut savoir choisir sa voie. Et pourquoi pas deux cultures consanguines que l'on croise ensuite pour bénéficier du phénomène très connu, l'hétérosis, qui est un regain de vigueur hybride.

Sablon Joseph