L'envol de 6 000 pigeons, un record aux Sables-d'Olonne

La colombophilie perdure aux Sables-d'Olonne, même si les clubs sont moins nombreux que par le passé. Jean-Luc Touzeau, a lancé la concours fédéral tôt ce matin.

Les pigeons viennent d'être lâchés. Il était 7 h 50 ce matin

Les pigeons viennent d’être lâchés. Il était 7 h 50 ce matin (© JDS.)

Par Laurent Foreau Publié le 19 Juin 21 à 10:20 https://actu.fr/societe/video-l-envol-de-6-000-pigeons-un-record-aux-sables-d-olonne_42776143.html

Le Journal des Sables

Un record aux Sables-d’Olonne ! 6 000 pigeons qui s’envolent, ce n’est pas rien !

Le Sablais Jean-Luc Touzeau est devenu contrôleur de lâchers alors qu’il pratique la colombophilie depuis 50 ans.

Ce samedi 19 juin était un grand jour pour Jean-Luc qui lançait le concours fédéral en lien avec la région des Hauts de France. « Le ramassage a été effectué sans les sociétés pour emmener les pigeons sur le lieu du lâcher. »

Ainsi, sur l’aire des Sauniers, deux camions-remorques permettaient l’envol de 6 000 pigeons. 

C'est exceptionnel, c'est un record aux Sables-d'Olonne. Aujourd'hui, c'est un essai, il se pourrait qu'ils reviennent l'an prochain, avec plus de pigeons encore.

Jean-Luc Touzeau, contrôleur de lâchers.

Lâcher à 7 h 50

Les 6 000 volatiles ont pris leur envol à 7 h 50 vers leur colombier situé à 450 km (à vol d’oiseau !). Temps estimé du parcours : 7 h pour les plus rapides de ces sportifs des airs pour rejoindre le Nord de la France, une région phare de la colombophilie en France.

Comme le nomme Jean-Luc Touzeau, cet « objet volant programmé pour un retour automatique à son lieu de départ » possède un incroyable faculté à retrouver son lieu de vie. 

Un colombier pédagogique mobile

Depuis sa retraite, celui qui partage sa vie entre Les Sables-d’Olonne et Briançon, ne délaisse pas sa passion. 

Avec 50 ans de colombophilie au compteur, Jean-Luc n’a de cesse de promouvoir ce sport, et de rappeler l’utilisation ô combien précieuse des pigeons pendant la guerre. Les trois-quarts des messages échangés pendant la Grande Guerre l’ont été grâce aux pigeons voyageurs. C’était le moyen de communication le plus sûr à cette époque. 

Pour perpétuer la colombophilie auprès des plus jeune, Jean-Luc a créé un colombier pédagogique mobile à Briançon.

Jean-Luc Touzeau, à droite, avec ceux qui ont véhiculé les pigeons des Hauts de France

Jean-Luc Touzeau, à droite, avec ceux qui ont véhiculé les pigeons des Hauts de France (© JDS.)

Samedi, c’est bien aux Sables-d’Olonne qu’il racontait histoire après histoire, se rappelant de merveilleux moments partagés. Inarrêtable Jean-Luc. Une véritable encyclopédie sur pattes, mais sans ailes.